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Vivre avec la schizophrénie

La maladie


Quelles en sont les causes ? ( suite )

Il a été établi que plusieurs régions du cerveau jouent un rôle dans la schizophrénie, notamment les lobes frontaux et temporaux ainsi que plusieurs centres sous-corticaux. Il se pourrait que les symptômes de la schizophrénie soient reliés à la perturbation des circuits neuronaux qui coordonnent le fonctionnement de ces régions du cerveau. Plusieurs neurotransmetteurs sont présents dans ces circuits, dont la dopamine que l’on associe le plus souvent à la schizophrénie. En fait, la plupart des médicaments qui se sont avérés efficaces pour réduire les symptômes positifs de la schizophrénie agissent sur le système dopaminergique (tableau 2).

Tableau 2

Les recherches actuelles s’intéressent beaucoup aux déficits " cognitifs " que l’on retrouve chez un grand nombre de personnes souffrant de schizophrénie. Il s’agit de troubles de la mémoire à court terme et de la mémoire de travail, de la difficulté à canaliser son attention, une plus grande susceptibilité aux distractions et de la difficulté à traiter l’information. Ces déficits sont souvent présents dès le début de la maladie et parfois même avant l’apparition de celle-ci et diminuent la capacité de la personne a réagir à son milieu de façon appropriée.

Enfin, depuis longtemps on sait que la plupart des personnes schizophrènes possèdent une structure psychologique fragile et des mécanismes de défenses du Moi peu fonctionnels. Ils peuvent ressentir un sentiment désespéré de solitude et en même temps avoir extrêmement peur de toute relation d’intimité et de confiance. Ils sont susceptibles de devenir suspicieux, anxieux, hostiles ou régressés si quelqu’un tente de devenir trop proche d’eux.

L’influence génétique, les dysfonctionnements au niveau des neurotransmetteurs, les déficits cognitifs et la fragilité du Moi sont certains des facteurs prédisposants qui constituent la " vulnérabilité bio-psychologique " de la personne schizophrène.

  • Les facteurs déclenchants

Une personne prédisposée à la maladie schizophrénique est très vulnérable aux événements de vie stressants, aux tensions et aux pressions de performance au niveau du travail et des études et à la baisse du soutien social. Le concept d’Emotion Exprimée fait référence à un type particulier de stress chronique pouvant exister au sein de certaines familles et qui augmente considérablement le risque de rechute chez le patient schizophrène. Il s’agit d’une attitude émotionnelle des proches qui vivent avec la personne malade faite de commentaires essentiellement critiques, d’hostilité et de surimplication émotionnelle. Ce concept rejoint d’autres constations à savoir qu’une personne schizophrène est particulièrement vulnérable à un milieu aux interactions complexes, non-prédictibles, ambiguës et chargées émotionnellement.

Tous ces stress aigus ou chroniques contribuent à l’apparition de la maladie et à la répétition des rechutes.

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